Blason de la paroisse Ste-Françoise de Rimouski
Communauté chrétienne de la paroisse de Sainte-Françoise
Église catholique romaine dans la MRC des Basques au Québec

Construction et inauguration de l'église de Sainte-Françoise

1. La construction

Le 21 novembre 1899, une requête adressée à Mgr André-Albert Blais (deuxième évêque de Rimouski de 1891 à 1919) demandait une nouvelle église en pierre en remplacement de la première chapelle en bois, construite en 1857. La supplique ayant été officiellement acceptée le 31 mars 1900, la construction de l'église actuelle, de style néo-roman, a débuté le 2 octobre 1900. À l'origine, elle mesurait 100' (30,50m) de long par 52' (15,8m) de large et 25' (7,6 m) de haut. Le 21 octobre, Mgr Blais procéda à la bénédiction de la pierre angulaire en présence d'un clergé nombreux et de paroissiens de Sainte-Françoise, Saint-Mathieu, Trois-Pistoles, Saint-Éloi et Saint-Jean-de-Dieu. La chapelle de bois, quant à elle, fut déménagée au nord-est de la nouvelle église où, après quelques modifications, elle servit de sacristie. La première messe fut célébrée dans la nouvelle église le 1er novembre 1901 par M. le curé Joseph-Antoine Ouellet (1897-1903).

Une légende, semblable à celle se rapportant à construction de l'église de Trois-Pistoles, raconte que, lors de la construction de cette deuxième église de Sainte-Françoise, on se servit de bœufs pour transporter les pierres rouges provenant de la carrière de Saint-Mathieu. Subitement, apparut un cheval noir ayant une bride au cou. On s'en servit de bonne grâce jusqu'au moment où, une pierre restant à poser, un ouvrier lui enleva sa bride pour le faire boire. C'est alors que le cheval disparut. La dernière pierre n'ayant pas pu être posée, une rumeur veut que, du côté nord, on retrouve une pierre taillée à même le roc.

À l'été 1914, les murs étant fendus et cassés par la pression du toit, des deux côtés, depuis le haut des portes jusqu'au toit, on procéda à la consolidation de la structure par l'installation de trois tiges en acier, de 1'' (2,54cm) de diamètre, taraudées sur des palastres extérieurs en fonte, de manière à relier les murs nord et sud au niveau du jubé. Le tout coûta « 132 piastres Â»!


2. L'agrandissement et le parachèvement

Le 4 mars 1929, alors que l'abbé Louis J. Lavoie était curé (1928-1933), Mgr Georges Courchesne (1928-1950) autorisait l'agrandissement et le parachèvement de l'église, suite à une requête datée du 27 janvier 1929 (…)


De plus, le 5 mars 1929, Mrg Courchesne autorisait également une requête datée du 3 novembre pour l'électrification de l'église (et du presbytère) (…)

Enfin, le 9 mai 1930, Mgr Courchesne approuvait une autre requête, datée du 4 mai, pour que la fabrique de Sainte-Françoise fasse exécuter par Joseph St-Hilaire, d'après les plans fournis. (…)  À l'été 1930, afin de consolider le bâtiment, on a ajouté deux tourelles de pierre, basées sur le roc, et a on restauré le clocher.

L'électrification de l'église fut complétée en 1931, lors de la construction d'une ligne de transmission électrique effectuée pas la Compagnie de Pouvoir du Bas-St-Laurent. En 1958, on procéda à l'isolation de l'église et le chauffage au charbon fut remplacé par un système à l'huile.


3. Les cloches

En 1931, Mgr Courchesne procéda à la bénédiction du carillon de trois cloches Robert de Nancy « au milieu d'un énorme concours de fidèles et de prêtres, le dimanche 6 septembre, en dépit d'une pluie tenace Â» (Registre des délibérations de la fabrique de Sainte-Françoise, 1903-1987, p. 95). Le même registre nous rapporte, en p. 93, que leur tonalité est l'accord mélodique de tierce majeure : Sol-La-Si. La première cloche, pesant 711 kg (1566 livres) et d'un diamètre de 102 cm (3'4''), présenté par M. Jean-François Pouliot, député aux Communes, reçut les noms de Françoise-Jean-François et sonne le sol. La seconde, d'un poids de 495 kg (1 090 livres) et d'un diamètre de 91 cm (3'), présentée par M. Léon Casgrain, député à la Législation provinciale, fut nommée Pie XI-Léon et sonne le La. La troisième, de 371 kg (816 livres) et d'un diamètre de 82 cm (2'8''), présentée par les épouses, Mme Jean-François Pouliot et Léon Casgrain, fut baptisée Georges-Marie-Eugénie-Gabrielle et sonne le Si. Le 6 août 1980, du temps de M. le curé Omer Aubut (1976-1983), on procéda à l'électrification des cloches. En 1994, on a remplacé le système mécanique d'horlogerie par un ordinateur.


4. Le chemin de croix et le crucifix

Suite à une requête datée du 7 septembre 1928, Mgr Courchesne autorisa, le 2 juin 1930, l'érection d'un chemin de croix dans l'église. Ce dernier fut béni le 24 août 1930.

Le 2 juillet 1950, à l'occasion de l'Année Sainte, on procéda à l'installation d'un grand crucifix en face de la chaire. La bénédiction solennelle fut faite par M. le curé J. Herménégilde Roy (1944-1951), lors de la messe de clôture d'une retraite paroissiale prêchée par les pères Rédemptoristes d'Escourt.


5. La statue de Sainte Françoise

Le 3 juin 1953, du temps de M. le curé Charles-Hector Lepage (1951-1967), la statue de sainte Françoise, installée au-dessus du maître-autel, fut bénie par Mgr Charles-Eugène Parent (1951-1967) à l'occasion de sa visite pastorale.


6. L'orgue

L'orgue à tuyaux possède deux claviers, avec quatre jeux réels, et principale quinte 8 au grand orgue. Il est de la maison Poitras & Frères enr. de l'Assomption. Il fut installé le 15 juin 1951 au coût de 5 350 $. Il fut béni par Mgr Charles-Eugène Parent, le 14 juillet 1951, lors d'une messe pontificale, à l'occasion des fêtes du centenaire de l'arrivée des pionniers et du cinquantenaire de la bénédiction de l'église. Un concert d'orgue a été donné en soirée, le 15 juillet 1951, par l'abbé Philippe Auguste Lavoie, titulaire des orgues du Séminaire de Rimouski.


7. L'asphalte et le perron

La pose de l'asphalte autour de l'église a été réalisée en 1973, au coût de 7 990 $. Le perron actuel,en ciment, a été fait en 1989, au coût de 16 775 $.


8. Dédicace à l'église

Le dimanche de la Pentecôte 31 mai 1998, lors des fêtes du 125e anniversaire de l'érection canonique de la paroisse (1873), Mgr Bertrand Blanchet, accompagné de M. le curé Yves-Marie Mélançon et d'un grand nombre de dignitaires et de paroissiens, a consacré l'église par rite solennel de la dédicace.

À cette occasion, l'ajout de six statues sur médaillons, représentant les quatre évangélistes Mathieu, Marc, Luc et Jean et les deux apôtres Pierre et Paul, vint agrémenter et compléter l'ornementation de choeur.

À l'été 2000, pour mettre fin à la pénétration de l'eau de ruissellement dans le sous-sol, on a creusé et posé un drain tout autour de l'église. Les joints de pierres endommagés ont été renouvelés sur tous les murs principalement sur le façade et le clocher. Les bases des deux transepts ont été rénovées.

Quant aux deux pilastres (tourelles) datant de 1930, on en a refait les fondations, tiré tous les joints, nettoyé la surface au jet de sable et remplacé plusieurs pierres cassées par les infiltrations d'eau et le gel. Les pierres de remplacement, identiques à celles d'origine, ont été prises dans la carrière de Saint-Mathieu. Le coût des travaux s'est élevé à 99 572 $, défrayés à 60% par une subvention de la Fondation du patrimoine religieux du Québec.

Extrait du dépliant du centenaire de la construction de l'église (par Yves-Marie Mélançon)

Note:  des photos sont disponibles sur le site du diocèse de Rimouski au http://www.dioceserimouski.com/egl/ste-francoise.html

Le presbytère

L'ancienne chapelle devenue pesbytère a finalement été démolie au début des années 1970, car le bâtiment demandait trop de rénovations.  Le nouveau presbytère a été inauguré le 24 octobre 1971 et est toujours utilisé.

Le cimentière

Le premier cimetière, au début de la colonie, se situait du côté nord de l'église.  Comme on avait besoin d'un nouveau terrain, on a créé un autre cimetière, au sud de l'église, en 1912.  Dès mai 1913, on commença à inhumer dans le nouveau cimetière.  Ce n'est que le 25 septembre 1921 qu'on déménagea les restes des 611 corps du premier cimetière.

Résumé du livre "Sainte Françoise, 125 ans d'histoire".

Le coq du clocher

Pourquoi y'a-t-il un coq sur le clocher de l'église?  Il n'y a pas de réponse claire à cette question.  Toutefois, le coq semble représenter le Christ protecteur et vigilant ou rappeler la phrase de Jésus à Pierre avant sa condamnation.  Vous trouverez des explications plus complètes à ce sujet en suivant les liens suivants:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Girouette ou  www.chosesasavoir.com/pourquoi-y-a-t-il-un-coq-sur-les-eglises/.

 

La Pietà

La Pietà est une statue représentant la Vierge Marie douloureuse Â» (Mater dolorosa en latin ou Pietà), tenant sur ses genoux le corps du Christ descendu de la Croix avant sa mise au tombeau, sa Résurrection et son Ascension.






D'autres photos prises par monsieur Clément Brillant sont également disponibles sur le site de belleimage, dans la section Livres numériques.  Il vous suffit de cliquer sur ce lien pour visionner le livre numérique Trésors au Bas-St-Laurent https://www.belleimage.quebec/livre-numerique  
 

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